Arrivée difficile

Voila bientôt un peu plus de trois jours que la famille Cullen venait d'arriver à Londres. Ayant prévu leur coup bien à l'avance, une maison déjà meublée et immense nous attendait. Le trajet ne m'avait pas parut long vu que je m'étais assoupis sur les genoux confortable d'Edward mes remords toujours présents. Je savais pertinemment que j'avais fait le bon choix pourtant je me sentais coupable de faire subir une nouvelle fois la séparation à mon père mais il le fallait pour son bien et pour le mien même si celui-ci compte peu ...
De plus je ne pouvais pas vivre sans Edward, il est mon air même si cela peut paraitre bizarre tel une drogue ,j'étais son héroïne il était mon air . Ma nouvelle famille ne montrait aucun signe de mal du pays surement habituait à leur nombreux déménagements mais quand à moi c'était bien autre chose.

Le climat ne m'avait guère dépaysée de Londres vu que lors de notre arrivée à l'aéroport une pluie battante nous attendait dehors. Je souris légèrement à ce spectacle malgré les cernes sous mes yeux, ce jour n'avait pas était choisit au hasard, Alice en était bien sur pour quelque chose. En parlant, elle semblait ravie de ma présence pas comme Rosalie qui me lançait en permanence des regards noirs qui m'accusais de leur déménagement. M'enfonçant un maximum dans mon siège j'évitai de croiser son regard durant le trajet. Malgré sa retenue à mon égard Jasper avait était charmant en m'adressant quelques mots. Quand à Carlisle et Esmée ils semblaient déjà me considérer comme un membre de leur famille, une de leur fille. Je pouvais voir le regard brillé d'Esmée lorsque son regard se portait sur nous, elle était heureuse pour son fils. Dans ces moments je ne savais plus où me mettre non que Esmée me dérange mais son regard sembler sonder le plus profond de mon âme comme une violation de mon intimité voila ce qui me gênée tandis que le rouge commençait à me monter aux joue alors qu'une mains s'engouffra doucement dans ma chevelure et un rire agréable se fit entendre, celui d'Edward. C'est alors doucement que je m'endormis bercé par le rire doux de mon amant ...

La maison était spacieuse comme celle de Forks, aucun voisins n'étaient à déplorer, tant mieux ils pourront s'épanouir en toute liberté. Mais moi dans cette histoire, qu'est ce que je vais devenir ? Suis-je égoïste ? Peut être. Cependant je ne parlerais de rien à Edward à propos de mes états d'âmes car cela le blesserais et le faire souffrir n'ai pas dans mes priorités mais bien dans mes craintes. Le fait qu'il ne puisse pas lire dans mes pensées était une bonne chance malgré les plaintes qu'il pouvait pousser. J'étais tranquillement dans la chambre assisse sur le lit, mon portable posé dans le creux de ma main. L'envie d'appeler ma mère ou mon père était si forte que j'essayais de penser à Edward pour changer mon esprit, cependant plus les secondes passaient plus mon portable se rapprochait de moi devenant de plus en plus tentant. Mon regard se porta à nouveau sur la tapisserie blanche ou trônait quelques miroirs tandis que ma main libre effleurée le tissu soyeux de notre dessus de lit. De la soie ! Alice ! malgré le fait que j'apprécie énormément cette jeune fille, je n'adhère pas du tout au shopping et à tous ses précieux tissus que je serais capable d'abimer en quelques secondes avec ma maladresse légendaire.

Durant tout le trajet en avion, Edward n'avait pas cessé de regarder Bella. Il se sentait bien auprès d'elle mais il se sentait coupable de la séparer de sa famille pour la seconde fois. Au moins, ce coup-ci, elle n'avait pas fait à Charlie le même coup que sa mère auparavant... Cependant, une lettre laissée sur la table de la cuisine était-elle mieux ? Pas sûr ! Mais au moins, il n'entendrait pas de paroles acerbes, seulement une vérité détournée sur l'envie de sa fille d'aller mener ses études universitaires ailleurs et surtout en compagnie de son aimé... Edward avait bien sûr forcé Bella à ne surtout pas écrire où ils se rendaient. Si jamais, par malheur, Victoria passait à la petite maison de Forks, elle saurait tout de suite où chercher et dès lors, les efforts des Cullen seraient vains !

Arrivés sur le tarmac de l'aéroport, Edward eut un petit sourire. Il pleuvait ... Tout comme à Forks ! Au moins, il ne serait pas dépaysé de ce côté là. Ce qui l'ennuyait était le fait que la maison choisie par Carlisle était en centre ville... Quoi de pire pour des vampires que d'être entourés au plus près d'humains ? Mais bon, le père adoptif d'Edward avait sûrement déjà pensé à tout ça.

Une fois les voitures sorties des soutes de l'avion, chacun des Cullen entra dans la sienne et suivit Carlisle qui avait prit la tête du convoi. Il les mena à une grande propriété gardée par un portail en fer blanc. L'ouverture en était bien sûr électrique et toutes les voitures s'engouffrèrent dans l'immense cour. Après une ou deux minutes, une maison apparut au loin. Elle était très grande bien entendu. Edward souriait encore, comme si rien ne pouvait résister à Carlisle ! Une fois garé, le jeune homme descendit et s'empressa d'aller ouvrir la porte à Bella.
Rapidement, ils visitèrent la maison, s'octroyèrent les différentes chambres et commencèrent à installer leurs affaires.

Edward resta en bas avec Carlisle pendant un moment pour discuter des petites choses qui restaient à régler. Notamment les inscriptions à la fac dont les derniers détails seraient à régler avec Bella...
D'ailleurs, Bella devait être seule à l'étage. Edward s'en voulu presque de l'avoir laissée dans son coin même s'il savait que parfois, elle avait besoin de se retrouver seule, tout comme lui d'ailleurs.

Lentement et silencieusement, Edward monta donc le grand escalier qui menait dans un couloir d'une bonne largeur. En haut, il bifurqua sur la gauche et s'arrêta devant la troisième porte. Il colla son oreille à celle-ci pour voir si Bella était occupée à quelque chose. N'entendant rien, il poussa doucement la porte et passa la tête par l'embrasure. Il vit alors Bella étendue sur leur grand lit. Ça lui faisait bizarre de se dire qu'ils allaient réellement vivre ensemble à présent, qu'ils allaient partager le même lit au quotidien même si, c'était un fait, Edward ne dormait pas. Il remarqua le téléphone dans les mains de Bella. S'approchant d'elle tout doucement, il s'assoit sur le lit et passa tendrement sa main sur la joue de la jeune femme.

- Il faut être patiente Bella. Tu ne dois pas les appeler maintenant et je sais que tu le sais !

Non, Edward ne pouvait pas lire dans les pensées de Bella mais il commençait tout de même à très bien la connaître alors, la voir avec un téléphone en main n'était pas une énigme des plus difficiles à résoudre.
Son regard couleur ocre foncé était plongé dans celui de sa belle, tentant de la rassurer par ce magnétisme naturel qui émanait de lui.

Mon esprit s'embrouillait peu à peu, le désir de les appeler devenait de plus en plus insupportable. Je m'imaginait le regard de mon père lorsqu'il lira ma lettre et rien qu'a cette pensée, les remords me submergèrent. Mais je ne devais pas le faire si ce n'est pour moi mais tout simplement pour eux. Il m'était impossible de leur imposer ce choix que je venais de faire. Je venais de pénétrer dans un monde obscur remplit de vampires dont le rêve est de prendre ma vie mais au lieu de crier et m'enfuir à cette terrible révélation je me sentait sereine.
Edward avait bien raison quand il disait que je n'avais aucun instinct de survie, je ne pouvais pas le nier mais venir à l'accepter non. Je ne pouvais pas être dépendante de lui cette idée m'était impossible. Je ne voulais pas être ce boulet attaché à ses pieds le privant ainsi de toute sa liberté mais que venais-je de faire ? Sa famille et lui venaient de quitter la ville pour ma seule personne.

Un contact froid sur ma joue me fit revenir à moi même dans la dure réalité ancrée dans la merveilleuse ville de Londres. Mes yeux s'agrandirent de surprise tandis que mon rythme cardiaque commença à s'accélérer comme toujours lorsqu'Edward est prêt de moi. J'allais riposter ,sur un ton agacé que tout le monde me connait bien, qu'il aurait du frapper à ma porte mais je m'arrêta soudainement prenant conscience que cette chambre était la mienne mais pas seulement, elle appartenait aussi à Edward. Je n'arrivais toujours pas à me faire à l'idée que nous formions un vrai couple partageant une même chambre ce qui est normal. J'étais si banale et si frêle à côté de lui qui rayonnait comme de mille feu éblouissant les gens volontairement malgré sa négation à ce propos.

Je releva mon regard vers le visage d'Edward lorsque mes yeux chocolats croisèrent ceux ocres soucieux d'Edward. Je le connaissais assez maintenant pour savoir qu'il se faisait énormément de soucis à mon propos malgré mais vagues tentatives de lui faire croire le contraire. Même si mes pensées lui étaient interdites, il semblait lire en moi maintenant tel un livre ouvert. Je ne pouvais plus infliger ce spectacle à Edward, il fallait pour lui que je passe outre mes remords pour avancer.J'étais avec lui et c'était la seule chose qui compte. Souriant le plus naturellement possible je m'exclamai d'une voix lointaine :

- Tu as raison !

Je ne supportais plus son regard inquiet, j'étais sur qu'il se sentait encore coupable de m'avoir dépaysée de Forks comme toujours. Depuis le début jamais il ne m'avait accusé du malheur de la famille Cullen, pas comme Rosalie. Seul il prenait toutes les responsabilités du monde sur dos mais maintenant il n'était plus seul. Attrapant sa main, je continuai d'une voix douce :

- Edward tu n'y es pour rien, arrête de te blâmer. J'ai fais mon choix et je ne le regrette pas.

Pensais je vraiment la fin de ma phrase ?
D'un geste brusque je sauta en dehors du lit sur mes jambes flageolantes. Vacillant légèrement je me rattrapa au rebord du lit tout en souriant à Edward posté à quelques centimètres de moi prêt à me rattraper. Je me dirigea vers la grande fenêtre qui donnait sur le magnifique parc de la maison. Tout était vert, à cette remarque je commença à rigoler toute seule légèrement. Il y a quelques mois je me plaignais de Forks pour sa verdure mais maintenant cette verdure me manquait drôlement, qui aurait cru entendre ça un jour ? Me retournant vers Edward, je recommençais :

- Carlisle à vraiment bien choisit, le parc est vert ! Nous allons nous plaire ici.

Oui je l'espérai !

Lorsque Bella prit la main d'Edward, il se calma légèrement cependant, il savait qu'il avait séparer la jeune femme de sa famille. Cela devait être douloureux pour elle et il avait du mal à comprendre qu'elle puisse le prendre comme il faut. Elle devait lui en vouloir. Il le croyait néanmoins...
Bella essaya de le convaincre du contraire mais ses paroles sonnaient faux. Même Edward pouvait le comprendre sans avoir à lire en elle. Sans doute que tout cela serait plus simple s'il entendait tout ce que la jeune femme pensait mais, elle perdrait aussi sûrement de l'intérêt si c'était le cas. Edward était parfois frustré de ne pouvoir tout savoir d'elle mais au moins, ça lui permettait d'avoir des sujets de conversation avec elle, d'apprendre à la connaître comme elle le voulait même si, parfois, elle n'était pas bavarde ! Bella était comme ça et c'était ainsi qu'il l'aimait ! Lui avait-il seulement déjà dit ? Il n'arrivait pas à se rappeler. Sans doute était-il encore trop préoccupé par les derniers évènements pour se rappeler. Pourtant ... certaines choses restaient gravées en lui et il espérait qu'il en était de même pour la jeune femme. Réagissant qu'il était resté silencieux un bon moment, il répondit enfin :

- Mais Bella, je t'ai séparée de ton père ! Si nous avions réussi à tuer Victoria, tu aurais pu rester auprès de lui et tu n'aurais pas autant souffert !

Car elle souffrait, il le voyait bien ! Même si Bella essayait de le dissimuler derrière des sourires timides, elle avait de la peine et c'était parfaitement compréhensible.

- Tu n'as ... pas fait ton choix, tu as suivi le mien !

Le vampire avait baissé la tête, se sentant sans doute coupable. Il était vrai qu'il n'avait pas laissé beaucoup de choix à la jeune femme et ce, pour la seconde fois. Il aurait voulu lui dire tout cela. Il aurait voulu aussi lui faire part de ses propres doutes. Notamment le fait qu'il craignait de la mettre encore plus en danger si elle restait auprès d'eux ainsi, à vivre AVEC eux ... Elle était entourée de vampires, de créatures sanguinaires qui normalement se nourrissent de sang humain mais elle n'avait pas peur de ça. Il fallait vraiment ne pas avoir toute sa raison pour se sentir en sécurité ici ! D'autant plus que Rosalie vivait également sous ce toit. Il y avait peu de chance qu'elle s'en prenne à la jeune femme mais elle était si impulsive parfois que tout était possible !
Il fallait qu'Edward se sorte ces idées de la tête. De toute façon, il ne pourrait pas en parler à Bella, ça relancerait leur éternelle dispute sur le fait qu'elle veuille devenir un vampire, tout comme les Cullen. Il n'était pas question qu'Edward fasse d'elle un monstre et il avait bien sûr mis toute la famille au parfum concernant ce "problème". Surtout Alice d'ailleurs, avec laquelle il avait le plus insisté. Il la savait très proche de Bella et elle était prête à beaucoup de choses pour lui faire plaisir et pour faire qu'elle se sente bien. Elle n'était pas folle cependant, pas au point de se mettre Edward à dos !

Le vampire sentit alors le lit bouger. Bella se levait et il la suivit du regard. En avait-elle assez de cette conversation pour faire faux bon à Edward ? Il fallait qu'elle se rende compte qu'elle ne pourrait pas car il était là pour elle et elle put le constater lorsqu'il accourut à côté d'elle pour la rattraper alors qu'elle manquait de tomber. Sans un regard, juste un léger sourire, elle se dirigea vers la fenêtre et le vampire la suivit en silence. Il passa ses mains autour de sa taille avant de lui répondre dans le creux de l'oreille :

- Je me plairais n'importe où avec toi !

Comme pour la narguer un peu mais sans vraiment le vouloir, Edward déposa un tendre baiser sur la nuque de sa bien aimée. Il profita du fait que Bella parle de Carlisle pour enchainer. Cela permettrait peut-être à la belle de se changer les idées.

- En parlant de Carlisle, il aimerait que nous réglions au plus vite ces histoires d'inscriptions à la fac ! Il nous faut choisir nos cours.

En parlant avec son père d'adoption, Edward l'avait trouvé tendu. Lui qui habituellement était le plus calme et posé de la famille paraissait comme stressé. Edward avait immédiatement pensé que c'était le fait de retrouver Londres qui lui faisait ça mais il n'avait osé le lui demander. Il fallait dire que revoir cette ville devait être plus que douloureux pour lui vu la souffrance qu'il avait dû y endurer voilà plus d'un siècle.
Voulant oublier ça pour ne pas souffrir à son tour, Edward regarda à son tour par la fenêtre. Il était vrai que le jardin était bien vert ! Il pleuvait souvent ici et c'était précisément ce qu'il fallait à une famille comme les Cullen ! Sortant totalement de ses pensées, le vampire lâcha soudain :

- Je me lancerais bien dans la biologie !

Un sujet qu'il maîtrisait bien et Bella aussi mais, elle n'était pas obligée de choisir la même voie, c'était à elle de décider et il attendait patiemment sa réponse à présent...

J'étais impuissante devant la souffrance d'Edward surement car j'en était la cause. Je remarquais avec étonnement que tous ses muscles étaient crispés comme lorsque sa soif (ce qui arrive rarement) devient trop forte à mon égard. Une humaine normalement constitué aurait fuit pourtant n'étant pas normale (...) je restais campé sur mes positions à ses côtés tel un boulet. Je lui devais tout, que ce soit ma situation actuelle, que je ne regrettais pas, ou la vie. Il m'avait sauvé la vie plus d'une fois et je lui en étais reconnaissante à un certains point ! Même si pour lui seul ma vie comptait pourtant pour moi, je ne voulais qu'une chose ma mort. Non je ne suis pas folle, loin de la. Je ne rêve pas d'une mort froide et cruelle mais celle qui vous ouvre la porte de l'éternel auprès de l'homme que vous aimait tel un paradis. Malheureusement Edward et moi ayant des avis contraires sur la question, cette discussion tournait toujours en dispute. Je ne comprenait pas sa réaction face à ça ! Étais-je si indigne de devenir une vampire ? D'après lui il ne voulait pas me transformer en monstre, mais ou sont les monstres ? Pour ma part je n'en voit nulle part !
L'envoutante voix d'Edward arriva jusqu'à mes oreilles. Je soupirer de lassitude face à cette remarque et répondit dans un murmure :

- Edward ...

Malgré la faiblesse du son de ma voix, je sais pertinemment qu'Edward l'avait entendu. Je l'aimais mais sa façon de prendre tout le malheur sur son dos m'exaspérer. J'avais quitté Forks de ma propre volonté, il n'avait pas interféré dans mon choix, bon d'accord un minimum. Il pensait toujours qu'il était un danger pour moi or le danger pèse sur moi lorsqu'il est éloigné de moi. Je me demande s'il ressent mon besoin vital qu'il soit à mes côtés, il ne semble pas comprendre l'ampleur de mes sentiments à son égard. D'habitude j'aurais répliquer qu'il devait arrêter de penser ça mais aujourd'hui j'en étais trop lassée et l'envie de lui tenir tête n'était pas dans mes objectifs. je voulais simplement être près de lui sans déclencher une dispute. Mes sourcils se levèrent lorsque mon regard remplit de lassitude se porta sur sa personne. Cependant celui-ci disparut quelques minutes plus tard, c'était un fait, je ne pouvais pas tenir longtemps face à son visage angélique. je devais résister pourtant cela restait impossible ...

Je sentis ses bras s'enroulaient autours de ma taille alors que mon regard fixait un point inconnu dans l'horizon nuageuse de Londres. Je sentis les lèvres glacés effleuraient mon cou, mon cœur s'accéléra tandis que le sang montait à mes joues. J'en perdit le fil de mes paroles. J'aurais aimé que ce contact dure plus longtemps mais il ne fallait pas abuser du self contrôle d'Edward. Il répondit une phrase qui me fit sentir plus légère. Il se sentait bien ou qu'il aille a condition que je soit à ses côté. Cette simple phrase me fit sourire et oublier (un peu) Forks. Je me retournais dans ses bras pour lui faire face. L'expression de tout à l'heure semblait l'avoir quitté a mon plus grand soulagement. Malheureusement il changea de sujet pour parler de l'université. Je ne pus réprimer une grimace face à sa remarque. La faculté il n'avait que ce mot à la bouche ! Je n'avais pas le niveau pour rentrer ni les moyens pour rentrer dans une prestigieuse université de Londres pas comme Edward. Je soupirais à nouveau. Il connaissais mon opinions à ce propos ...
Je devais choisir mes matières ? Mais lesquelles .... Je n'étais pas une élève brillante première de la classe mais plutôt une simple élève aux notes correctes rien de bien d'exceptionnel !
Un sourire se dessina sur les lèvres d'Edward quand celui-ci proposa la biologie. Le choix était judicieux ! Nous étions tous les deux plutôt fort dans cette matière et cela signifiait donc que nous ne serions pas séparer. Pourtant je répondit avec une froid malgré tout :

- Edward combien de fois faut il que je te le répète, je n'ai pas le niveau pour rentrer dans une université. Et pourquoi sommes nous obligé de suivre le même parcours que les humains ?

Je retiens ma respiration a la fin de ma phrase, je venais de blesser Edward, je le sentais pourtant je n'avais put retenir les mots de ma bouche. J'approchai délicatement mon visage du sien pour sentir son souffle froid sur mon nez. Mon regard croisa celui ocre d'Edward. j'étais toujours autant fasciné par leur couleur que j'eus du mal à m'en détacher. Je continua sur une vois plus douce :

- Oublie ce que j'ai dit, la biologie est une bonne idée !

Je me souvenais à la perfection de notre premier cours de biologie avancée ensemble. J'eus de légers frissons lorsque je repensa à la manière dont il avait réagit à mon égard. Par la suite j'étais tomber bien sur amoureuse de mon voisin et vous connaissez la suite de cette histoire qui me porta ici dans cette ville. Mes yeux s'agrandirent lorsque je repensa au ton enthousiasmé sur lequel Edward m'avais répondu, je répliqua avec précipitation et en étant sur la défensive :

- Quand tu parle d'université, tu as bien une idée en tête, non ?

Je m'attendais à tous venant d'Edward ! Et si Alice était de mèche avec lui, je devais craindre pour mon intégrité ...

Malgré le ton très bas de Bella, Edward entendit son murmure grâce à son ouïe fine. Elle était toujours convaincue que c'était sa seule faute à elle si tout cela arrivait mais ... sa vie était tellement normale avant qu'elle commence à côtoyer les vampires ! Comment pouvait-elle se cacher ça ? Elle n'avait pourtant pas l'air aveugle mais son esprit devait être vraiment très embrumé !
Cependant, Edward ne répondit pas à cette complainte. Il ne voulait pas d'une énième dispute même si cette fois, le sujet serait différent ! Il se contentait de garder ses pupilles ocres plantées dans celle de la jeune femme. Car non, Bella n'était plus une adolescente, elle était bel et bien une femme même si elle y avait sans doute été contrainte...
Pourtant, un sujet touchant bien les grandes personnes semblait la perturber vu la grimace qu'elle fit à l'évocation de la faculté ! Qu'avait-elle envisagé ? Qu'ils passeraient leurs journées à se prélasser dans le grand lit de leur chambre commune ? Il savait bien pourtant que ce qui posait problème à sa belle n'était pas le fait d'y aller ! C'était qu'elle ne se sentait pas assez forte pour ça. Edward savait pourtant qu'elle était très douée mais elle ne voulait apparemment pas s'en donner les moyens... Elle n'aurait pas le choix de toute façon ! Edward la trainerait à la fac, de gré ou de force. Elle ne pouvait pas lui résister de toute façon ! Il lui fit d'ailleurs un large sourire.
Il était rare que le jeune homme profite de sa beauté naturelle avec Bella mais si elle disait le contraire mais là, les circonstances l'exigeaient. Il fallait que la jeune femme poursuive ses études, c'était indéniable !

Après avoir longuement réfléchi, Bella répondit enfin à la proposition d'Edward. Il ne pensait pas qu'elle se braquerait à nouveau et pourtant si ! Mais, elle prononça des mots qui sonnèrent étranges à l'oreille du vampire. Elle se ravisa rapidement cependant mais Edward n'avait pas dit son dernier mot à ce sujet. Elle voulait batailler sur deux terrains à la fois ... perdrait-elle la tête ? N'ayant pas l'intention de laisser passer ça, Edward sauta sur l'occasion :

- Tout simplement parce que tu es humaine Bella !

Le ton avait été froid mais ses yeux étaient restés relativement clairs. Il ne voulait pas se mettre en colère, il n'aimait pas l'être devant sa belle. De plus, il ne voyait pas ce qu'elle voulait dire par "le parcours des humains" ! Les vampires ne suivaient pas d'études différentes si ce n'est qu'ils revoyaient au fil des ans, les mêmes programmes... Il faudrait sans doute qu'elle s'explique à ce sujet.
Il n'était visiblement pas temps pour ça puisqu'elle voulu savoir pourquoi Edward était si pressé de la mettre à l'école. Il recouvra son calme et répondit alors :

- Je n'ai aucune idée particulière en tête ! Il faut juste que tu vives une vie normal, avec un rythme que tu connais et ... Il laissa un léger blanc, se doutant bien que la fin de sa phrase ne plairait pas à Bella. Il faut que tu te trouves de nouveaux amis ! Tu ne vas pas rester enfermée ici tout le temps !

Il lui fit ce sourire en coin dont il avait le secret, accompagné d'un clin d'œil ravageur. Si avec ça, elle arrivait à s'emporter alors, toutes les méthodes d'Edward étaient à revoir ! En profitant, il passa même sa main glacée sur la joue douce de Bella...

Mon regard plein de reproche se posa sur Edward dont le sourire avait légèrement terni face à mes remarques. Je voulais être comme lui, cette pensée m'obsédais à un tel point que même mes rêve en était garnis. Je ne voulais pas continuer cette conversation et c'est pour cela que je tournas la tête vers la fenêtre pour rompre tout contact visuel avec Edward. Dehors le soleil était absent, les nuages gris défilaient devant mes vent poussés par le vent. Les arbres étaient légèrement secoués par la brise glaciale et rien qu'à cette idée je fus bien heureuse d'être bien au chaud dans notre demeure. Edward s'exclama alors qu'elle était normale et que c'était donc normal que je suives un cursus scolaire normal. Mon regard chocolat se posa à nouveau sur Edward et je ne pus retenir les mots qui sortirent de ma bouche :

Ne t'inquiètes pas, je ne risque pas de l'oublier !

Je bouillais littéralement sur place, comment pouvait il dire une chose pareil tout en gardant son sang froid. Ma fatalité était ma nature humaine, j'aurais put donner de nombreuses chose pour vivre pour l'éternité au côté d'Edward. J'étais une humaine, ces mots résonnaient encore dans ma petite tête, ils s'imposaient à moi comme la dure réalité de ma minable vie. Cependant mon regard commença à admirer comme à son habitude le visage si parfait d'Edward, ouvrant grand les yeux, je répondit en criant presque avant que je cèdes :

Arrête Edward ! Tu m'éblouis.

Il avait cette manie d'éblouir tous les gens qui se trouvaient autours de lui. Et même si avec sa tête d'ange il refusait de l'avouer pourtant je savais pertinemment qu'il le savait et qu'il en abusait comme en cet instant. Mais non ça n'allait pas se passer comme ça. De plus comment pouvait il douter de mon intégrité et de ma facilité pour ma faire des amis ... Bon d'accord il avait raison sur ce point mais quand comprendra t il que je peux très bien vivre sans amis ! Tant qu'il est prêt de moi. Je ne vais que rarement vers les gens vu que sans aucun effort de ma part et à mon plus désespoir je semble les attiré du moins à Forks. En Arizone j'étais transparente sans pour autant que cela me gêne ! Sur la défensive, je répondit piqué au vif :

Je ne suis pas si insociable que ça !

J'enlevai avec peine la main d'Edward glacée de ma joue qui devenait très vite brulante à son contact surement dut à l'afflux de sang dans mon visage. Je m'extirpa de ses bras en signe de résistance mais pour aller où. J'étais irrévocablement attiré par lui et j'eus du mal à m'assoir sur le lit alors que tout mon corps allait vers lui tel un aimant. Je savais pertinemment qu'il finirait bien par me rejoindre sur le lit et que tout sera pardonné comme toujours. Cependant je me sentais mal de lui avait sortit tous ses mots après tout ce qu'il venait de faire pour moi. Mais allait jusqu'à m'excuser c'était impossible. Je murmurai à nouveau son prénom pour que son regard se pose pour moi et que je puisses l'admirer. J'avais besoin d'un contact que se soit physique, moral ou visuel avec lui.

A la remarque cinglante de Bella, Edward ne put s'empêcher de soupirer. Il tourna le regard avant de répondre dans un souffle à peine audible :

- Ne commence pas s'il te plait !

Il ne voulait pas remettre leur éternelle dispute sur le tapis. Il était hors de question qu'il transforme la belle en un monstre assoiffé de sang et encore moins dans une ville comme Londres où la densité de population est autrement plus élevée qu'à Forks ! Si elle n'arrivait pas à se contrôler ici, ce serait un désastre et un gros risque pour toute la famille, voire pour toute l'espèce. Il clôtura donc cette discussion dangereuse et douloureuse par un simple :

- On en a déjà parlé !

Et bien sûr, tous deux avaient une réponse bien arrêtée sur la question ! Cela tournerait encore en rond, il n'y avait donc aucun intérêt à remettre ça sur le tapis.
Edward se disait parfois que ce genre de chose était normale. Après tout, les couples où il n'y avait jamais de disputes s'ennuyaient mais la plupart des couples ne se disputaient pas à propos de la perte d'une âme ! Bref, le sujet était clos, il était temps de penser à autre chose à présent. Bella se chargea du changement de sujet, chose qui fit sourire Edward.

- Mais je n'ai rien fait voyons !

Et cette fois-ci, c'était bel et bien vrai surtout qu'il ne la regardait même pas au moment où elle avait prononcé ces paroles ! Mais bon, la nature vampirique a ses secrets et ses mystères et cet éblouissement en faisait partie. Edward, lui, se rendait bien compte qu'ils étaient relativement beaux dans sa famille mais jamais il n'avait subi ce phénomène que relatait sans cesse Bella. Alors comment faire exprès quelque chose dont on n'a pas conscience ?! Son sourire s'élargit un peu plus et ses yeux étaient plongés dans ceux de l'humaine.
Le sujet des amis lança un nouveau froid au sein du couple et une nouvelle fois, les yeux d'Edward roulèrent alors que Bella allait sur le lit. Lentement, Edward fit un léger signe de dénégation de la tête. Tout en s'approcha de la couche très lentement, il commença à répondre à la jeune femme :

- Ai-je prononcé ces mots ?! Non ! J'ai simplement dit qu'il fallait que tu vois d'autres gens ! Il s'assied à son tour sur le lit, à l'opposé de Bella. Nous serons toujours là pour toi et tu le sais alors n'ai pas peur d'aller vers les autres ! Nous ne t'en voudrons pas tu sais !

Le vampire arborait un large sourire, signe qu'il plaisantait. Il espérait que Bella ne prenne pas mal la plaisanterie car elle n'était là que pour détendre l'atmosphère pesante. Edward voulu la toucher encore mais il se retint, attendant la réaction de sa belle...

Je commençais à devenir folle à chercher pourquoi Edward ne voulait pas que je devienne comme lui. N'est ce pas une des plus belle preuve d'amour que je peux lui faire en souhaitant être sienne pour l'éternité, pourquoi ne veut il pas comprendre mon point au lieu de rester bloquer sur le fait que je vais devenir un monstre. Pour qui ? Edward me répondit froidement ce qui me glaça le sang. J'aurais beau donner tout les arguments du monde, jamais il ne m'écoutera. D'une voix sèche, je répondit en me raidissant :

« Je sais ! »

Je ne voulais pas le regarder sous peine de craquer de lui pardonner toutes ces paroles avec son visage de d'apollon grecque. Il fallait que je résiste une fois de plus alors que je me collais doucement contre son corps pour sentir la froideur de son être contre ma peau brulante. Il suffit d'un seul moment de relâchement pour que je croise le visage de mon vampire et toutes ma volonté fut réduite à néant. J'ai eut beau toujours lui faire la remarque à ce propos mais comme d'habitude il prétexta qu'il ne le faisait pas exprès. Détournant mon regard, je ne fit aucune remarque tout en quittant ses bras pour aller me poser sur le lit. Depuis notre arrivée à Londres Edward et moi enchainons les disputes et cela commençait à me peser. Je l'aimais toujours et je l'aimerais pour l'éternité cependant j'avais besoin de faire porter la faute à quelqu'un sur le fait que je me retrouve ici même si la seule fautive dans l'histoire c'est moi ! J'ai fait un choix et je n'arrive même pas à l'assumer. Relevant les yeux pour croisé Edward, je fut surprise de ne voir en face de moi que le vide. Mon cœur s'accéléra alors que ma gorge se serrait. M'avait il quitté à cause de mes remarques cyniques ou simplement en avait il eut assez de ma présence. Cependant une voix juste derrière moi suffit à me calmer. Edward était tout juste assit à l'opposé de moi sur le lit. Il voulait que je me fasse des amis. Mais quand comprendra t-il que seule sa présence me suffit.

« Edward tu es la seule personne qui compte à mes yeux, je n'ai pas besoin de pseudo amis pour être heureuse. Phoenix en est la preuve. »

Doucement, je commençai à monter sur le lit tout en trainant mon corps pour arriver jusqu'à Edward. Les draps en satin surement offert par Alice sans aucun doute, ne me facilitèrent pas la tâche. Arrivant près du vampire, je me lova dans ses bras de façon à me mettre face à lui. Je pouvais sentir son souffle glacé contre mon visage, doucement j'approchai ma tête de son oreille et je murmurai le plus bas possible dans son oreille :

« Je m'excuse, je me suis trop emportée. »

Je ne pouvais pas finir ma phrase vu que toutes les paroles que j'avais prononcées à propos de ma transformation était vrai mais bon ça Edward n'était pas censé le savoir. Avec fermeté (…) j'enroulais mes bras autours de la nuque de mon amant tout en posant mes lèvres contre les siennes. Je ne pouvais plus résister, mêlant ma langue avec la sienne, je serrai contre plus mes bras pour que notre étreinte dure des siècles. Mes genoux s'enroulèrent à leur tours autours de la taille d'Edward alors que je commençai de plus en plus à me laisser aller à mes instinct primaire. Mon souffle se fit saccadé ...