Juliet Lark - Would you be my Romeo ?

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Nom

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Prénom

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Surnom éventuel

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Age

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Sexe

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Milieu social

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Métier

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Pouvoir éventuel

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Équipement ou objets éventuels de votre personnage

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Un petit plus de votre personnage ?

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Description physique

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Personnalité, caractère

¤} Histoire personnelle ¤¤¤

New York. La grosse pomme. Véritable melting pot. C'est là qu'était née la jolie Juliet. Non, pas à Vérone, j'entends des remarques au fond. Mais quelque part, cette histoire n'est pas loin de ce qu'est, et a toujours été la sienne. Ç'avait commencé avec ses parents, en réalité. Son père était issu de l'ancienne noblesse anglaise, et travaillait dans le monde du luxe, du parfum. Un Lord, homme d'affaires, qui gagnait bien sa vie alors qu'il n'en avait pas vraiment besoin à la base. Beau gosse, sûr de lui, le parti idéal. Un peu coureur de jupons, malgré ses bonnes manières à l'anglaise de gentleman. Il lui aurait fallu une femme, mais, à trente ans, il préférait toujours s'amuser avec ses secrétaires. Jusqu'à ce qu'il croise le chemin de la mère de Juliet. Serveuse au café du coin où il prenait un café tous les matins. Qui ne s'intéressait pas à lui au départ, le voyant toujours venir avec des femmes. Mais lui l'avait repérée. Au début, il avait pris ça comme un jeu, une femme de plus à séduire. Et finalement, il était tombé amoureux. Et elle aussi. Seulement …. la famille de Nathan n'était pas pour. Même carrément contre. Alors, il s'était tout simplement coupé d'eux. Il avait renoncé à son titre, à son rang, son nom, il avait pris celui de son épouse. Il lui restait son job, et surtout, la plus merveilleuse des femmes. Roméo et Juliette avec une happy end. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. En fait, ils en eurent deux. Un garçon et une fille. A cinq ans d'intervalle. Josh et Juliet.

Son enfance … fut des plus heureuses. Un bel appartement en plein coeur de New York. Une mère aimante et présente, un père qui arrivait à se libérer régulièrement pour passer du temps avec eux, et ramenait une paye excessivement convenable. La petite Juliet grandit aimée, et choyée, mais pas trop. On lui avait rapidement appris la valeur des choses, le respect. Sa mère venait d'une famille très modeste, et elle leur avait rapidement enseigné la réalité des choses. Ce qui ne l'empêchait pas d'avoir une chambre plus grande que la plupart des autres filles de son école primaire plutôt très sélecte, avec plus de jouets, et surtout, plus de livres. Dès qu'elle fut en âge de déchiffrer trois lignes, la petite Juliet dévorait tout ouvrage ayant le malheur d'être laissé à portée de main. Elle excella également immédiatement en cours, se faisait toujours plein d'amies, et pas seulement à cause du compte en banque de son père (à cet âge-là, on ne pense pas encore à ça). Mais parce qu'elle était gentille, souriante, et posée. L'amie rêvée, en somme, une petite fille adorable, que tout le monde chérissait, et surtout son grand frère, avec qui elle partageait une complicité sans faille. Son meilleur ami, en quelque sorte. Le rêve.

Cela se continua au collège. En plus … poussé. Ses amies et elles devinrent très rapidement les filles les plus en vue de l'école. Toutes filles de riches hommes d'affaires, toutes fringuées comme des princesses et surtout, toutes jolies à tomber. Car la beauté de Juliet, qui faisait déjà dire à tout le monde « elle est siiii mignonne » quand elle était toute petite s'affirmait d'année en année. Et éblouissait pas mal de garçons. Ce fut à ce moment-là que son frère commença à la mettre en garde. Et elle de rire en rosissant, lui assurant qu'ils ne l'intéressaient pas. Et comment. Elle ne voulait pas d'un de ses garçons vulgaires, qui commençaient à découvrir leur corps et ce qu'était que la vie. Non. Elle rêvait d'amour, d'amour pur, vrai et sincère. Fleur bleue, certes, mais son frère était rassuré. Enfin, pour ce qui était de la pureté de ses intentions à elles. Les garçons, eux, avaient le droit à quelques coups s'ils ne comprenaient pas qu'il valait mieux la laisser tranquille. Seulement, Josh partit en études supérieures ne pouvait pas tout contrôler, n'étant pas dans la même école de Juliet en raison de leur trop grande différence d'âge. Il n'y eut donc pas d'incidents notables. Juste des mots glissés dans son casier, des regards, des remarques pleines de sous-entendues, peut-être quelques gestes pour l'enlacer, quelques baisers volés également, mais rien de bien offensant, et Juliet ne s'en formalisait pas. C'était le lot de toute fille populaire. Et elle l'acceptait avec le sourire. Son sourire, sa bonne humeur, sa gentillesse qui ne la quittaient jamais. C'était une sorte d'ange, un rayon de soleil permanent dans la ville de l'école. Une excellente élève, qu'on ne pouvait taxer d'intello, parce qu'elle faisait également partie de l'équipe de natation et d'athlétisme. Investie au journal du lycée. Elle faisait tout, et faisait tout avec brio. Elle donnait de son temps sans compter, était toujours là pour ses copines, quand leurs mecs leur faisaient des mauvais coups. Il lui était même arrivé de faire quelques expéditions punitives, comme une fois où elle avait mis du dentifrice dans le caleçon de Brice, le petit ami de Dana, une copine à elle, parce qu'il avait été vu en train d'embrasser une autre pompom girl. La tête de Brice quand il avait remis son caleçon après l'entraînement de natation, elle aurait aimé la voir. Comme quoi, elle pouvait aussi se montrer un peu … inventive, quand ses amis étaient en cause. Bref, elle avait une vie de rêve, que tout le monde lui enviait. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des monde.

Jusqu'à … son année de terminale.

C'était un jour comme les autres. Ils avaient anglais ce jour-là, ènième étude de Shakespeare, Roméo et Juliette. Juliet était assise derrière Jenifer, qui se faisait déjà chier, pour reprendre ses propres propos, et la table à sa droite était occupée par Nickie, qui se remaquillait en matant discrètement Brian dans son miroir de poche. Juliet, elle, avait son livre ouvert et suivait ce que le professeur disait, prenant consciencieusement des notes. Juste comme d'habitude. Elle travaillait, elle voulait passer son diplôme avec les honneurs. Ses copines lui demandaient bien souvent pourquoi elle ne faisait pas comme elles, c'est-à-dire rien, et qu'elle laissait son père lui négocier ses notes et son diplôme. Elle répondait tout simplement qu'elle aimait bosser, et que de toute façon, son père ne ferait jamais une chose pareille, ce qui était parfaitement exact. Il lui avait toujours dit qu'elle devait réussir par ses propres moyens, parce que l'argent ne faisait pas tout, et que si un jour il se trouvait qu'elle n'en avait plus, elle serait bien en mal de se débrouiller. Alors, elle travaillait, dur. En toutes circonstances. Du moins …

La porte s'ouvrit sur le doyen, interrompant l'assommant monsieur Marcus, qui se tourna vers lui, comme tous les élèves de la pièce. Et Juliet. Et … son coeur rata un battement. Ils étaient deux, mais elle n'en voyait qu'un. Le teint pâle, d'un blanc de lait, presque perlé, des cheveux d'or, de l'or aussi pur que celui de son regard, un air doux, calme, apaisant, une démarche plus que gracieuse … une beauté ténébreuse intolérable. Fin, légèrement musclé, sans aucun doute. Des lèvres pâles, fines, qui ne souriaient pas, mais n'étaient pas boudeuses pour autant, juste tranquilles, au repos, comme tout le reste de son être à ce qui semblait. Il était … parfait. Il n'y avait pas d'autre mot qui pouvait lui convenir. Un miracle. Une apparition. Un mirage. Non, pourtant, il semblait bien réel. Juliet était partie complètement ailleurs. Le doyen parlait sans doute, peut-être, mais elle ne l'entendait même pas. Le monde s'était arrêté de tourner, purement et simplement. Un coude posé sur la table, main plongée dans ses cheveux, l'autre tenant toujours son crayon, elle se contentait de le fixer. Non, de le dévorer du regard. Autant de beauté, de charme réunis dans une seule et même personne semblait impossible. Et pourtant … Il était là. Leurs regards se croisèrent. Elle arrêta de respirer. Et il avança vers elle. Mon Dieu, que se passait-il ?

Il s'assit en diagonale, la table à côté de celle de Jenifer, devant celle de Nickie.. Le monde se remit brusquement à tourner. Juliet remit une mèche de cheveux derrière son oreille, tremblante et décontenancée. Ne plus le regarder, ne pas le regarder. Le professeur continua son cours, et elle attrapa son crayon, essayant de se reconcentrer sur ses notes, mais … Jenifer se retourna vers elle, murmurant:

Ils sont canons, non ?
Euh …

Sont ? Ils étaient deux ?

Surtout lui …

Son regard suivit celui de Jen. Et tomba sur un Apollon roux, assis trois tables plus loin. Oui … mais moins beau que l'autre. Elle ne put s'empêcher de le reregarder. Et elle tomba une fois encore sur son regard d'or. Rosissant, elle se replongea dans l'examen de ses notes. La scène n'avait pas échappé à Jen qui glissa, malicieuse, avant de se retourner.

Tiens, le beau Jasper Hale serait-il celui qui fera finalement tomber la douce Juliet ?

***

Jasper Hale. Un nom qu'elle n'avait pas pu entendre tant elle était plongée dans la contemplation de son physique parfait. Un nom qu'elle n'était pas prête d'oublier. Surtout que le professeur avait décidé qu'ils devaient se mettre par paires en cours pour jouer une scène de Roméo et Juliette, et qu'il avait été mis avec elle parce qu'elle se débrouillait bien. Pour une fois, elle bénit monsieur Marcus. Elle allait pouvoir le voir. Enfin, en dehors que de croiser son regard à la dérobée dans les couloirs. Ses copines n'arrêtaient évidemment pas d'en parler, la faisant régulièrement rougir. C'était une situation qu'elle ne connaissait absolument pas. Avant lui, personne n'avait jamais véritablement éveillé son intérêt. Mais là … c'était plus puissant que tout. Jasper se fit bizarrement plein d'ennemis dans le lycée. Il semblait inconcevable que ce soit sur lui que Juliet flashe, alors que ça faisait des années que certains tentaient leur chance sans succès. Et que lui arrive, et limite, d'un simple claquement de doigts, captive son attention. Seulement … il y avait une donnée dans l'équation qui faisait que ça n'allait pas, mais alors pas du tout. Et cette donnée s'appelait …

***

Ne te retourne pas, Alice est encore en train de te fusiller du regard.

Mais évidemment, elle ne put s'empêcher de jeter un coup d'oeil par-dessus son épaule, pour voir qu'effectivement, la superbe fille la toisait d'un regard noir, un bras passé autour de la taille de Jasper, blottie contre lui. Juliet sentit son coeur se serrer. Et dut détourner les yeux assez rapidement. Oui, les filles s'étaient renseignées, parce qu'elle n'en avait pas eu la force. Jasper avait été adopté par le docteur Cullen, comme Edward, le rouquin du cours d'anglais, Rosalie, une blonde absolument sublime qui rendait Jenifer verte de jalousie, Emmett, un colosse qui avait intégré l'équipe de natation et Alice … Une fille adorable, jolie comme ce n'était pas permis, gracieuse, malicieuse, pétillante. La petite amie de Jasper. Elle avait pâli quand elle l'avait appris. C'était juste atroce. Elle ne pouvait pas détester cette fille, qui était adorable, et tout sauf une traînée. Mais elle souffrait, énormément. Plus que si ç'avait été un simple coup de coeur. Elle haussa une épaule, attrapant une pomme qu'elle ajouta au contenu de son plateau.

Je vois pas pourquoi. C'est avec elle que Jasper est.

Chaque mot lui arrachait le coeur; Elle n'en pouvait plus. Les séances en tête à tête avec Jazz', à préparer Roméo et Juliette... Il était adorable, réservé, mais drôle. Ils s'entendaient très bien. C'était une torture, une véritable torture. Mais pas autant que Jenifer, se penchant à son oreille alors qu'elle quittait la caisse.

Peut-être parce qu'il ne t'a pas lâchée du regard depuis que tu es entrée …

Et le pire, c'était qu'elle n'était pas la seule à lui dire. Et que si elle se retournait, comme elle le faisait, elle croisait effectivement son regard. Elle se mit à trembler encore plus violemment, et posa son plateau sur la table la plus proche. Nicky se pencha sur elle:

Qu'est-ce que tu attends ? Il ne demande que ça …

Alors qu'il avait une copine ? Pas question …

***

Plus le temps passait, plus elle était malheureuse. Elle se donnait à fond dans son travail et dans ses activités au lycée pour ne pas y penser. Et pourtant, elle ne pouvait s'arrêter de penser à lui. Jasper, Jasper … Et en plus, elle le croisait tout le temps, il y avait ces heures qu'ils passaient à bosser Roméo et Juliette. Elle n'en pouvait plus. Mais elle continuait à sourire, pour ne pas que les gens s'en rendent compte. Elle avait aux yeux des autres abandonné Jasper, en se rendant compte qu'il était pris. Donc les garçons lui tournaient encore plus autour. Seules ses copines le savaient. Cependant, il n'y avait rien à espérer. Et pourtant …

***

Encore une séance de travail pour la préparation de Roméo et Juliette. La scène du balcon, évidemment. Pourquoi celle-là ? Parce que c'était la seule à laquelle elle avait réussi à penser quand il lui avait demandé quelle était sa scène préféré, en la fixant de ses grands yeux dorés. Elle évitait de le regarder, maintenant. D'ailleurs, elle récitait son texte en regardant par la fenêtre:

Oh, Roméo, Roméo, pourquoi es-tu Roméo ?
Arrête de te faire du mal, Juliet …

Elle ne sursauta pas, mais ses mains se crispèrent sur le rebord de la fenêtre. Que venait-il de dire ?

Je … ce n'est pas dans le texte, je crois …
Non …

Elle sentit juste ses mains qui se posèrent sur les siennes. Et releva son regard, qui plongea directement dans le sien. Elle ne se rendait même pas compte à quel point ses mains étaient froides... Son coeur avait cessé de battre depuis longtemps. Elle tremblait plus que jamais. Et, sans rien dire de plus, il se pencha sur elle, et l'embrassa.

***

Elle crut mourir dans ce simple baiser. Elle arrêta même de respirer, et faillit faire un malaise. C'était pire que beau, c'était plus que magique, c'était carrément unique. Mais il était parti, rapidement, et sans explication aucune. Elle n'avait même pas pu le retenir, tellement elle était restée tétanisée. Elle espérait juste pouvoir le faire le lendemain.

Sauf qu'il ne revint pas. Ni lui, ni aucun de ses frères et soeurs. On parla de déménagement soudain à cause du père de leur père qui était malade. Et Juliet ne comprit rien de ce qui lui arriva. Ce fut comme si elle tombait malade. Dans le coma. La vie ne l'intéressait plus.

C'était comme quand le jour déclinait lentement pour faire place à la lune. Elle ne mangeait plus, elle ne dormait plus, elle ne souriait plus. Le pire, c'était qu'elle n'arrivait même pas à pleurer. Non. Elle était juste … détruite. Pas ce baiser, par ce simple baiser qu'ils avaient échangé. Il avait duré … à la fois l'éternité et un temps bien trop court. Quelques secondes qui avaient suffit à l'anéantir. Parce qu'elle avait senti que ses sentiments étaient, au moins un peu, réciproques. Et ça la tuait. Parce qu'elle savait qu'il aimait Alice encore plus. Et qu'il était parti sans dire au revoir, sans donner la moindre explication, sans lui dire de l'oublier, que c'était impossible entre eux. Il aurait du le faire, qu'elle arrête de se tourmenter. Parce que là, c'était invivable. C'était devenu une obsession. Elle n'en pouvait plus. Elle n'était plus que l'ombre d'elle-même, nageant, courant sans conviction, écrivant des papiers plus sombres les uns que les autres, participant au cours sans entrain, sombrant, sombrant de plus en plus. Ses copines s'arrachaient les cheveux, elles ne savaient plus quoi faire. Elles avaient beau traiter Jasper de tous les noms d'oiseaux qu'elles connaissaient, dans toutes les langues qu'elles connaissaient, cela ne faisait rien à Juliet. Ça ne lui rendait pas son fardeau moins lourd à porter. Juliet avait trouvé son Romeo. Son amour interdit et impossible. Et si elle continuait comme ça, elle allait finir comme cette pauvre Juliette. Elle mourrait. Mais seule, sans son amant. Qui était parti, sans un regard en arrière. Même pas un message. Il l'avait juste laissée. Et elle coulait, coulait. Sauf que …

***

Juliet ? Je peux te voir s'il te plaît ?

Elle releva vaguement le nez de son assiette à peine entamée, à laquelle elle ne toucherait de toute façon pas. Cela faisait six mois maintenant que les Cullen avaient quitté les parages. Six mois qu'elle déprimait comme une dingue. L'université n'était pas loin, et elle n'arrivait même pas à se motiver pour bosser pour rendre un dossier en béton pour Yale, alors qu'elle en avait tant rêvé avant. Maintenant, plus rien n'avait de goût ni d'importance. Alors encore moins le contenu de son assiette, ni les conversations de ses copines, qui, pourtant, ne la laissaient pas tomber. C'était dans ses moments-là qu'on voyait que les gens l'appréciaient vraiment. Tous. Aussi ne fut-elle pas plus surprise que ça de se retrouver face à Kathy. Une fille du groupe des intellos en quelque sorte, qu'elle avait aidée pendant le divorce de ses parents, et qu'elle avait également aidée à sortir avec Kevin, un mec d'un groupe de musique. Les autres filles n'apprécièrent pas franchement la visite, mais bon, il fallait bien faire dans le public relation, et la charité aidait souvent. Juliet ne pensait pas comme elles. Elle était juste … déconnectée.

Oui … bien sûr.

Elle se leva sans plus de cérémonies ni de considération pour son plateau, et suivit la jeune fille dehors. Qui en fait, l'emmena dans la salle d'informatique, ce que la jeune fille ne trouva étrange qu'une fois assise à côté d'elle devant un PC:

Euh .. qu'est-ce qu'on fait là ?

Kathy lui lança un regard doux à travers ses lunettes, avant de fixer l'ordinateur, et de commencer à pianoter dessus.

Je m'inquiète pour toi, comme tout le monde au lycée. Tu n'es plus la même depuis … quelques temps. Et je me suis dit que j'avais plus d'une dette envers toi, comme pas mal de monde ici. Alors, j'ai fait des recherches et …

Elle cliqua sur une icône, qui afficha une photo de Jasper. Le coeur de Juliet se serra douloureusement, et ses yeux s'emplirent de larmes. Ce que Kathy nota immédiatement, et s'empressa de fermer la fenêtre.

Désolée … en gros … il est dans l'Ohio, à Cleveland. Je ne sais pas si ça peut t'aider, mais …

Juliet était déjà debout. Elle embrassa Kathy sur le front, lui murmurant une tonne de « merci » et quitta la pièce.

***

Kathy fut la dernière personne du lycée à voir Juliet. Jamais plus elle ne retourna dans cette école pour riches, en plein coeur de New York. Plus jamais. Et ses parents ne la revirent plus jamais également. Parce que ce jour-là, elle partit subitement. Pour Cleveland, dans l'Ohio. Le voyage en lui-même n'a rien de vraiment passionnant. Mais quand elle arriva là-bas … Elle ne trouva pas exactement ce qu'elle cherchait.

***

Une maison un peu à l'ancienne, légèrement à l'écart de la ville. Etrange, mais c'était l'adresse qu'on lui avait donnée. Alors elle y allait. Sur le pas de la porte, elle s'arrêta, un peu décontenancée. Qu'allait-elle dire ? Elle allait se faire jeter si Jasper en avait parlé à Alice … ce qui était sans doute le cas. Oui, mais elle n'avait pas fait tout ce chemin pour rien quand même … Elle était en pleine tergiversation quand elle entendit un bruit sourd, à l'étage, qui la fit sursauter. Comme si quelqu'un avait violemment heurté le sol. Elle ne réfléchit même pas, elle ouvrit directement la porte, et entra. Elle ne s'arrêta pas sur le fait que cette maison soit aussi gigantesque qu'inhabitée, et se rua dans les escaliers. Elle imaginait le pire, non, en fait, elle n'imaginait rien du tout, elle n'arrivait même plus à penser … Elle déboucha enfin à l'étage. Les bruits de pas venaient d'une chambre. Au bout du couloir. Ne pas penser. Avancer. Pousser la porte. Et …

Et ce n'était pas Jasper. D'ailleurs, ce n'était aucun des Cullen. Deux inconnus. Une grande blonde, et un rouquin. Ils avaient l'air d'avoir tous les deux la trentaine. Et tous les deux étaient d'une beauté magnifique, à couper le souffle. Un peu comme celle de Jasper. Et ils avaient les mêmes yeux … de sublimes yeux couleur miel, mouchetés de paillettes. Et ils étaient visiblement en train de se battre, mais cela semblait plus un jeu qu'une réelle dispute. Ils s'arrêtèrent, la considérant un instant. Et elle ouvrit la bouche, essayant de balbutier:

Euh ... je suis désolée … je … cherche un ami … j'ai du me tromper d'adresse …

Elle battait déjà en retraite. Ce fut comme si elle venait de se réveiller. Que faisait-elle là, loin de chez elle, à chercher un garçon qu'elle avait côtoyé, et embrassé une seule fois ? Qu'est-ce qui lui était passé par la tête ? Non, elle ne pouvait plus écouter seulement son coeur, c'était n'importe quoi … elle était à plusieurs centaines de kilomètres de chez elle, dans une maison avec des inconnus, loin de tout. Avouez que c'était n'importe quoi ! Il fallait qu'elle parte. Rapidement. Mais elle n'eut pas le temps d'atteindre la sortie. La femme blonde se trouvait devant. Alors que deux secondes après, elle était à l'autre bout de la pièce. Une présence dans son dos. L'homme. Elle ne l'avait pas entendu arriver … Elle commençait vraiment à avoir peur. La femme plongea ses yeux d'or dans les siens, comme pour l'hypnotiser:

Tu es une amie des Cullen … Impossible.
Je …
Mais si, regarde comme elle est belle. Mais tu ne devrais pas être amie avec eux, c'est contraire au règlement.
Je … non, pas … juste … Jasper …
[color=darkgreen]Oh, le si beau Jasper Hale … je vois. Mais … tu ne pourras jamais le conquérir mon coeur.
Oui … j … Alice.
Non, petite fille. Vous êtes juste ... trop différents.

L'homme se pencha à son oreille.

Nous ne sommes pas comme toi mon ange …

Elle se dégagea, apeurée. Elle ne comprenait rien à ce qu'ils lui disaient, et elle avait peur. Très peur. Elle recula, et se retrouva bientôt dos à la fenêtre.

Je … laissez-moi !
Non … nous pouvons t'aider … à être comme lui …

La femme se tenait devant elle. Comment … ? Elle essaya de lui prendre le bras. Juliet se débattit, protestant, et … se recula trop. Passa par-dessus la rambarde de la fenêtre ouverte. Et tomba.

***

Elle vit sans doute sa vie défiler devant ses yeux alors qu'elle tombait. Elle ne s'en souvenait pas. Ce qui l'avait marqué, en revanche, c'était la douleur, après, qui l'avait saisie de partout. Chaque partie de son corps avait été comme broyée, explosée. Elle se souvenait du froid, qui l'avait envahi. Et des mains, encore plus froides, qui l'avaient prise, portée. Des voix, autour d'elle, qui parlaient, argumentaient. Et enfin de la douleur suprême. La sensation de morsure, suivie d'un feu dévorant qui l'avait enflammée. Elle sut après que cet état avait duré deux longues semaines. Pour elle, ç'aurait pu être dix ans. Tout ce temps, à souffrir, comme dans le noir, à hurler, de temps à autres …. Et ces mains, toujours froides, qui se posaient sur son visage, la soulageant quelque peu. Juste quelques fractions de seconde. Et rebelote. Une période pénible, sur laquelle il était peu utile de s'étendre. Elle n'avait pas pensé à grand chose. A part aux mains froides. Qui lui rappelaient celles de Jasper. Sinon … le noir.

Quand elle s'était réveillée, elle avait eu soif. Elle s'était immédiatement rendu compte qu'elle était différente. Ses perceptions l'étaient. Et elle n'avait plus mal nulle part, alors qu'elle se souvenait parfaitement de son horrible chute. Et elle était toujours dans la maison. Avec la blonde. Qui lui dit s'appeler Faith. Et son compagnon, Andrew. Après le premier choc de s'être vue dans une glace, elle demanda des explications. Qu'elle eut en long, en large, en travers, tout en sirotant un verre de sang de chevreuil. Ainsi, elle était une vampire. Ils l'avaient transformée alors qu'elle allait mourir. Eux aussi étaient des vampires. Des gentils vampires, qui ne buvaient que du sang d'animaux. Ce qui lui allait très bien. Ils la félicitèrent de ne pas s'être enfuie pour tuer des humains, ce à quoi elle répondit qu'elle ne tuerait jamais d'humains. Un bon point pour elle. Elle apprit tout, sur les vampires, leurs habitudes, leurs règles. Sur les Volturi. Les loups-garous. Et les Cullen. Des vampires eux aussi. C'était donc ça, qu'ils disaient. Jasper et elle, c'était impossible parce qu'ils n'étaient pas pareils. Mais maintenant … si, ils étaient exactement pareils ! Un espoir ! Enfin, après tant de doutes, tant de souffrance... Elle allait s'y accrocher.

Ses deux premières années en temps que vampire furent consacrées à son apprentissage du vampirisme. Les règles, comment prendre des habitudes d'humains, comment arriver à contrôler ses capacités accrues, comment penser, comment se nourrir, comment se protéger du soleil … tout ce genre de trucs très utiles. Un peu d'histoire des vampires … Faith et Andrew étaient adorables, et Juliet était prête à les considérer comme ses nouveaux parents. Bien sûr, elle aurait voulu faire ses adieux à sa famille, mais c'était impossible, le secret devait être garder. Elle ne pouvait même pas les voir de loin, elle était encore beaucoup trop dangereuse pour eux. Elle faisait d'énormes progrès plutôt rapidement, mais elle voulait se maîtriser à la perfection. Devenir LA vampire parfaite. Oui, toujours pour son objectif. Plus rien ne lui faisait peur. Quand elle eut trois ans en âge vampire, elle put se rendre à New York. Sa famille la croyait morte, Faith et Andrew avaient tout arrangé, elle avait loué une moto et s'était tuée en tombant du haut d'une falaise, le corps emporté par les flots. Les revoir lui fit extrêmement mal. Mais c'était nécessaire, pour leur faire ses adieux. Son frère était toujours aussi beau gosse … Et elle put enfin tourner la page.

Faith, Andrew et Juliet voyagèrent beaucoup. Ils faisaient très « famille reconstituée parfaite ». Et ç'aurait pu durer. Sauf qu'un jour … Juliet les surprit en train de dévorer un humain. Eux qui n'avaient fait que prêcher le fait d'être « végétariens » … Elle les questionna, violemment, et il lui répondirent que ça leur arrivait de temps en temps. Un petit extra, une petite douceur … ben voyons. Enervée, triste, malheureuse, de se faire trahir, Juliet les planta là. Et reprit la piste qu'elle n'aurait jamais du quitter: celle de Jasper.

Et enfin, après cinq ans, elle le retrouva enfin: les Cullen s'étaient établis à Londres.

Alors, Juliet prit simplement un avion. Elle avait pris un appartement, payé par téléphone, et son Aston Martin DBS (cadeau de Faith et Andrew avant qu'elle ne parte, ainsi qu'une superbe carte de crédit et un compte qu'ils rechargeraient de façon illimitée, pour se faire pardonner) était déjà sur place. Et elle débarquait à Londres.

Attention, la toute nouvelle Juliet arrivait … et ça allait faire mal. Enfin .. façon de parler.

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Qui est sur votre avatar ?

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Votre âge

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Votre prénom

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Votre expérience en RP ?

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Comment avez-vous connu ce forum ?

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Vos disponibilités pour poster ?

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Les mots du règlement

Spoiler:

Wouh ça c'est de la fiche!

Bon puisque l'histoire même de Twilight est une obsession je dirai qu'une de plus ou de moins on ne va pas chipoter XD J'aime beaucoup l'histoire et je n'ai rien noté d'étrange.
C'est bon pour moi! cheers

Marciiiiiiiiiiiiii Very Happy

Bah, j'avoue, moi c'est Japser qui m'a toujours obsédée Razz

(Pas que ce soit toujours Edward qui ait la côte !! ^^) S'il fut modifier des détails ou autres, si vous voulez, notamment avec Alice et Jasper, n'hésitez pas !

Bienvenue parmi nous !!
J'aime aussi ton histoire donc c'est aussi bon pour moi

Si il y a juste un truc, ton avatar est trop grand. Il te faut les dimension 200*320 ^^

Merci Bella Very Happy

Ah, oui ! J'ai oublié de faire ça. Mmmh, je vais peut-être passer commande pour un kit alors, vu comment je suis douée avec les logiciels graphiques ^^"

EDIT: Voilou un avatar à la bonne taille en attendant mieux =)

Je lis ta fiche dès que possible... Wink

J'essaye de le faire ce soir mais ne peut rien te promettre ! Very Happy

Ayéééééééééééé !! J'ai lu !! ^^
Pfiou ! On peut dire qu'il y a de la longueur ! Razz

En tout cas, rien à dire, belle histoire où rien ne cloche ! Wink

Juliet Lark a écrit:: ¤} Comment avez-vous connu ce forum ? ¤¤¤ Par best RPG

Tu es inscrite sur BEST ? T'es qui ?! ^^

Sinon, tu peux dès maintenant créer ton parchemin puis répondre à Esmée dans "The Level Test" ! Wink

Je lui ai juste demandé d'éditer la fin de son message pour que tu puisses intervenir ! Very Happy

Bon jeu parmi nous ! Very Happy

Merciiiii Ben contente que ça ait plu à tout le monde Very Happy

Non, je suis pas inscrite, en fait j'y passe très souvent pour voir s'il y a des bons fora où m'inscrire ^^

ça marche, et bien je fais ça sous peu
Smile

Merci, je sens que je vais me plaire ici !!!
(Manque qu'un Jasper et ce sera parfait Razz

)