Dans les couloirs d'Oxford, entre deux cours...

Rayne écouta son prof lui faire un sermon sur son dernier devoir concernant les Fleurs du Mal de Baudelaire, comme quoi c’était décevant pour une fille qui rendait toujours de si bon devoir de lettre et qu’il était assez magnanime pour lui accorder une seconde chance, elle pouvait soir gardé son 12 soit refaire un papier pour la semaine suivante. La jeune femme l’écoutait tellement qu’elle ne se rendit pas compte que c’était à son tour de répondre ce qui lui valu une remarque cinglante de son professeur. Ce n’était tout de même pas de sa faute si elle n’était pas poète et ne comprenait rien à l’esprit torturé du français, un autre devoir c’était le risque de faire encore pire alors mieux valait encore qu’elle se fasse à son petit 12 qui pour d’autre élève aurait constitué le nirvana. Monsieur Mitchell paru vexée de cette réponse mais n’avait plus rien pour la retenir.

La jeune femme sortit de la salle de cours, elle avait une heure de pause avant son prochain cours mais elle devait retrouver Martin à l’autre bout du campus et sans se perdre, car même si elle était dans les locaux depuis septembre ce n’était pas toujours facile de se repérer. Rayne regarda sa montre, elle avait déjà 10 minutes de retard et avec sa chance son frère aîné avait déjà décidé qu’elle ne le rejoindrait plus et il avait décidé de faire autre chose de son après-midi qu’il avait de libre. Pour en être sure elle sortit son téléphone portable et essaya de taper un message ne même temps qu’elle courait à travers les couloirs quand le drame arriva.
Au détour d’un couloir là où se trouvait une des salles de repos pour les profs elle percuta une personne de plein fouet. Rayne pria en se relevant que ce ne fut qu’un élève qui sortait mais elle se rendit compte qu’il s’agissait de Monsieur Whyte son prof d’histoire. Quelle chance, c’était un de ses professeurs favori cette année.

« Excusez-moi monsieur Whyte, je suis vraiment désolée »

La blonde lui offrit un sourire, elle adorait ses cours en amphithéâtre mais bien sur lui ne devait même pas savoir qu’elle existait, comment un prof pourrait-il retenir un visage parmi une foule de 500 personnes et pour seulement 2 heures de cours par semaine. Enfin elle lui ramassa sa sacoche et la lui tendit.

« Tenez et vraiment encore désolée. »

Monsieur Whyte récupéra ce qui lui appartenait sans faire de commentaire sur le fait que Rayne l’ait bousculé ou qu’elle ne devrait pas être au portable en même temps qu’elle courrait. Un autre professeur lui aurait déjà mit une remarque dans son dossier où donné un devoir même si elle n’était pas une élève à lui. Les vieux surtout ils se croyaient tout permit simplement parce qu’ils étaient titulaire et qu’ils pouvaient faire ce que bon leur semblait sans crainte des foudres du doyen. Enfin le charmant prof d’histoire ne semblait pas traumatiser plus que ça de la collision et lui fit même un sourire en la rassurant sur la non-gravité de l’accident. A son tout il lui tendit un objet qui n’était autre que son portable. Par chance le chute ne lui avait rien causé de plus qu’un petit gnon et ne l’avait même pas éteint, pour un téléphone neuf, la blonde aurait eut l’air malin le soir en rentrant chez elle.

Le plus surprenant du point de vu de Rayne fut que M. Whyte sache qu’elle lui suivait un de ses cours, en même temps ce ne devait pas être difficile à deviner puisqu’elle connaissait son nom mais son visage lui disait quelque chose. Ce fut un allé simple pour le paradis dans la petite tête de la jeune femme, son professeur préféré l’avait repérer dans la masse étudiante, il y avait une chance sur combien pour que ce soit le cas. Flatté et un peu rougissante Rayne lui tendit une main par réflexe en se présentant.

« Je m’appelle Rayne, Rayne Davis, je suis dans votre cours du mardi à 15h »

L’étudiante lui fit un sourire un peu gêné quand elle se retint de dire qu’elle s’asseyait en générale au premier rang sauf quand les fayots avaient prit toutes les places ou qu’elle arrivait en retard. En même temps ce n’était peut-être pas un mal parce que sinon il pourrait se souvenir qu’elle ne prenait jamais de note trop absorbée par ce qu’il pouvait dire. Heureusement qu’elle avait un dictaphone, gracieusement offert par Ethan, qui lui servait énormément dans cette matière. Et dire qu’elle s’était moquée de son frère quand il le lui avait donné. Cela lui faisait pensé qu’elle devrait un jour aller le voir chez lui un de ses quatre, depuis qu’il était en internat elle ne le voyait plus, mais c’était une autre histoire.

« D’ailleurs j’ai adoré votre position sur la place des Mémoires dans l’histoire. »

Un peu de lèche ne faisait jamais de mal quand c’était bien dosé et de plus Rayne devait avouer qu’elle avait une chance de papoter un peu avec une personne qu’elle appréciait alors elle allait pousser un peu la chance et tenter d’avoir une conversation avec lui, tant pis pour son frère.

La demoiselle se présenta et il s'agissait bien d'une de ses étudiantes. James se félicita intérieurement pour sa mémoire visuelle! Il arrivait, malgré le fait qu'il soit concentré sur ses cours, à repérer des visages.

-Oh d'accord. J'ai donc une bonne mémoire! D'ailleurs, vous n'avez pas un exposé à présenter la semaine prochaine? Rayne Davis...si, il me semble que c'est vous la prochaine non? dit-il en souriant.

Il aimait beaucoup le principe des exposés. Ce n'était pas pour mettre en mauvaise position l'étudiant, loin de là. Il trouvait que parler face à un amphitéâtre était un bon exercice d'oralité. De toute façon, les thèmes qu'ils proposaient ne demandaient pas énormément de travail, connaissant déjà la masse de devoirs qu'ils avaient à faire. Et il leur laissait largement le temps pour préparer un exposé qui tenait debout. Par ailleurs, il n'y avait que des volontaires. Evidemment, il n'allait pas demander à chacun de ses élèves présents en amphi de préparer un exposé! Il n'aurait plus la place pour ses cours!
Il se remémora alors vite fait son emploi du temps: mardi à 15h...Il se souvint enfin qu'il s'agissait d'une option, et non de la matière dominante. Il se demanda alors quelle était sa matière principale.

-Mais vous n'êtes pas en histoire, ce n'est qu'une option n'est ce pas? Quelle est donc votre matière principale?

Puis la jeune étudiante le complimenta sur sa position concernant les Mémoires dans l'histoire. Il sourit de nouveau, ne sachant comment prendre ce compliment: le pensait-elle vraiment ou tentait-elle de l'amadouer? Mais elle avait l'air sincère.

-Et bien je vous remercie. J'espère que vous travaillez suffisemment la vôtre. Elle est précieuse.

Rayne buvait les paroles de son professeur qui pourtant ne lui disait rien de bien intéressant, ou de passionnant puisqu’il ne faisait que répondre à des phrases toutes bêtes, mais il y avait une raison pour laquelle elle était bonne en histoire cette année et monsieur Whyte n’y était pas inconnu. Evidement la blonde n’était pas dans le cliché de l’étudiante amoureuse de son professeurs, loin de là, mais c’était une véritable admiration alors qu’il lui accorde même 5 minutes de son temps était incroyable pour elle. Au moins elle aurait des choses à raconter à table ce soir et aussi une bonne excuse pour le lapin qu’elle était en train de poser à Martin. Elle se rachèterait en lui offrait une place pour le concert des Click Five qu’il aimait tant et passaient par la capital dans environs 3 mois, et cela effacerait tout. Monsieur Whyte évoqua un sujet difficile l’exposé même s’il se trompait de date il avait raison son tour approchait et même si elle s’était portée volontaire elle ne flippait pas moins. Et plus merveilleux encore par la suite il s’intéressa à sa vie, Rayne volait sur un petit nuage et mit un temps avant de parler quand ce fut son tour de répondre, elle lui fit un grand sourire et hocha vivement la tête.

« Pour l’exposer je passe encore la semaine d’après, mais je ne suis pas sure de partir dans la bonne direction mais je verrais bien sur le fait ! Et sinon je suis ne littérature mais j’aime l’histoire depuis que je suis toute petite…»

Rayne hésita un instant à continuer mais au final tant qu’elle avait une audience elle pouvait parler et en plus c’était un sujet qui devait intéresser son prof puisque c’était sa matière.

« Ma mère l’enseignait alors forcément, ça aide et puis ma mamie adorait me raconter des histoires de sorcière, vampires et autres créatures mythiques. »

Elle haussa les épaules et se remémora un instant le salon de campagne de grand-mère Davis son fauteuil confortable et une Rayne miniature assise sur le tapis moelleux écoutant avidement tout ce qui sortait de la bouche de son aïeule. Ce n’était pas étonnant que bercer par tout ce folklore la blonde soit une croyante du surnaturel. Pourquoi n’existerait-il pas des immortels ou des personnes possédants des dons hors du commun tel que lire dans les pensées ou déplacé des choses par la simple volonté de son esprit. L’étudiante revint à sa discussion avec un professeur et se rendit compte qu’il ne devait pas en sortir mais qu’il allait y rentré quand elle l’avait percuté. Cela l’ennuyait beaucoup de lui rendre sa liberté mais elle n’allait pas le retenir toute l’après-midi, mais elle pouvait peut-être lui faire comprendre qu’elle était partante pour continuer à papoter s’il l’était aussi.

« Mais je parle, je parle, on vous attend peut-être ? »

Rayne planta sur lui un regard plein d’espoir sans même s’en rendre compte, avec un beau sourire elle attendit de voir ce qu’il allait répondre et surtout si elle devrait attendre mardi prochain ou non pour de nouveau l’écouter parler longuement.

James avait eu raison, elle était la prochaine à présenter son exposé. Mais il s'était trompé sur la date...ce n'était pas très grave, il avait l'habitude de se perdre un peu dans le temps. Paradoxal pour un prof d'histoire non?! James n'avait aucun mal à retenir les dates du passé, mais pour ce qui était du présent et du futur, il avait beaucoup de mal. Il était tellement dans la lune, absorbé par ses cours ou sa thèse qu'il en oubliait le temps. Et cela lui avait joué des tours plus d'une fois!

Elle était donc en littérature. C'était un plus pour la partie histoire, car la partie rédaction était plus qu'appréciée par les professeurs si elle était bien écrite. Et la jeune étudiante aimait l'histoire.

-ah très bien,répondit-il, intéressé.

Elle continua alors en parlant de sa mère et de sa grand-mère. Il avait eu peur qu'elle ne parte dans une réelle confidence sur sa vie mais il fut interpellé par un mot, un seul : vampires.

Etait ce une coïncidence qu'elle lui en parle? Surement! Personne n'était au courant de sa thèse concernant ces créatures. Sa grand-mère lui en parlait...Mais était-ce simplement des histoires sortant directement de son imagination, ou en savait-elle plus que nécessaire?
Le chercheur prit la place du professeur. Il se posait désormais mille questions. Il n'avait même pas entendu la dernière remarque de Rayne Davis.

Il plissa les yeux, interrogatif :

-Elle vous parlait de vampires?

Il avait peut être été direct...Quand sa passion reprenait le dessus, il était du genre direct, mais il essayait tout de même de se contenir.
Il était devenu bien sérieux. Comment allait-elle prendre cette question? Il n'avait pas vraiment réfléchi à cela avant de la poser.
Il tenta alors de se donner un air plus légé, pour ne pas lui faire peur.

-Ce genre d'histoires sont intéressantes car elles maintiennent l'imaginaire. J'imagine que votre grand-mère devait être une professionnelle dans ce domaine, dit-il en plaisantant.

Mais derrière la plaisanterie, il tentait d'en connaître un peu plus sur cette dame. Et Rayne Davis croyait-elle aux vampires? Ou est ce pour elle seulement des légendes?

Monsieur Whyte semblait en pleine réflexion ce qui inquiétait légèrement Rayne quand à la suite de sa journée, si un prof n’était pas capable de se souvenir de son emploi du temps il y avait de quoi paniquer. En même temps le regard qu’il posait sur elle semblait avide et très intéressé. La blonde ne savait pas comment le prendre, c’est vrai, elle n’avait déjà pas l’habitude que les garçons la regarde avec intérêt alors un adulte qui lui enseignant c’était plutôt inédit mais lorsqu’elle se présentait à un oral. Enfin une réponse vint mais elle ne correspondait pas du tout à la question posée. La surprise dû se lire sur le visage de Rayne qui regarda l’historien avec un drôle d’air. Honnêtement l’étudiante ne se voyait pas répondre, oui sa grand-mère lui parlait de vampire mais que pouvait en avoir à faire un prof d’histoire. Ces gens là ne sont-ils pas censés se baser sur des faits réels et disons historique ? Dieux savait que la mère de la bilingue était une fervente partisante de ce groupe, pour elle grand-mère Davis était bonne pour l’asile avec ses fantaisies ou alors qu’elle aurait dû écrire des livres pour enfants au lieu d’embrouiller la tête de ses enfants avec des sornettes. Le brun face à elle clarifia cependant sa phrase comme il avait surement remarqué l’air stupide de Rayne. Cette fois elle pouvait répondre.

« Oh oui ma grand-mère se prétendait même un peu mystique elle-même. Elle parlait aux esprits selon elle, alors je pense que lorsqu’elle nous racontait ces histoires cela ne tenait pas de l’imaginaire pour elle. »

D’accord elle venait de dire haut et fort à son professeur que son ancêtre aurait-pu finir sur le bûcher à une certaine époque et maintenant monsieur Whyte devait la prendre elle aussi pour une folle compte tenu de l’admiration lisible dans sa voix et son regard lorsqu’elle évoquait feu Mary Anne Davis. Pourtant le brun semblait d’autant plus subjugué par ce que Rayne pouvait dire, c’était étrange mais la blonde enchaina.

« Concernant les vampires, elle avait un tas innombrables de théorie et elle aurait surement même adoré en rencontrer un vrai, enfin s’ils existent parce que même bercer par ses histoires auxquelles je suis prête à croire, j’aimerai avoir la preuve… »

Rayne pensait s’être un peu trop emballée dans cette tirade mais les mots étaient sortit tous seuls.

C'était fou. James était un train de discuter de vampires avec une de ses élèves. Etait-ce le destin qui l'avait mit sur son chemin? Non...il ne croyait pas vraiment au destin .Quoique...
Bref, il était subjugué par ce que racontait Melle Davis. Il ne l'avait pas interrompu, écoutant ce qu'elle avait à dire. D'ailleurs, il trouvait qu'elle n'en disait pas assez. Mais il n'allait pas lui faire tout un interrogatoire! Elle se serait posé des questions.
Il fallait qu'il sache si elle avait des théories plausibles ou si, en effet, la dame n'avait plus toute sa tête. Car il en avait rencontré des personnes qui parlaient de vampires. Mais pour la plupart il s'agissait de fantasmes et non de réalité.

Quant à Rayne Davis, elle n'y croyait pas vraiment. Mais on pouvait sentir son intérêt pour ses histoires au travers de sa voix et de son regard. Il finit sa phrase, machinalement.

-...qu'ils existent vraiment.

Une preuve...Il en avait rencontré un, un soir. Il était persuadé qu'il s'agissait d'un vampire. Mais il n'avait encore, jamais trouvé de preuves de leur existence.

-Quand on croit à quelque chose. Quand on y croit vraiment, a-t-on véritablement besoin de preuves? Prenez l'exemple de Dieu. Certaines personnes y croient dur comme fer et ils n'ont pas besoin de preuves. Ils s'appuient pour la plupart sur des écrits religieux décrivant des miracles.

Lui aussi se basait sur des écrits,et pas tous religieux. Mais le chercheur avait besoin de preuves, non pour se convaincre de l'existence des vampires, mais pour sa thèse.

-Et si on y croit vraiment, qui sait? Peut être qu'un jour une récompense viendra.


Il avait parlé d'une manière générale, mais bien évidemment, il était inclu dans ces paroles. Il leva la tête un instant, entendant des gloussements dans le coin.
Trois jeunes étudiants étaient en train de ricaner tout en les observant. James revint alors à la réalité. Il était en train de parler vampires avec une étudiante, dans les couloirs de l'Université. Qui que ce soit aurait pu les entendre. Il ne voulait pas lancer des ragots et rumeurs, qui, malheureusement, naissaient bien trop facilement.

-Ce sont des amis à vous?

Rayne fut étonnée que monsieur Whyte soit capable de finir sa phrase, comme s’il comprenait totalement ce qu’elle lui disait, ce qu’elle ressentait. Cette conversation qui n’aurait pas du avoir lieu à première vu prenait des tournures de débat et la blonde adorait ça. Avec une grande attention elle écouta son professeur lui démontrer très professionnellement qu’elle n’avait pas besoin de preuve pour croire à quelque chose. N’étant pas branché religions la comparaison ne lui parlait pas franchement d’autant que Rayne aurait eut beaucoup d’argument pour contredire l’adulte mais alors le sujet de la conversation changerait et elle ne le souhaitait pas. Enfin l’étudiante avait trouvé quelqu’un pour parler de surnaturel et plus précisément des vampires. Cela avait toujours été sa créature favorite si forte mais si faible puisque dépendante du sang humain. Et tous les mythes sur leur peur de l’eau bénite ou du soleil, elle pourrait en parler pendant des heures. Combien de fois sa grand-mère lui avait-elle dit qu’elle avait rencontré de nombreuse créature de la nuit, sans pouvoir pour autant donner de preuve à sa petite fille.

« Mais les écrits religieux peuvent surement rentrer dans la catégorie des preuves puisque décrivant un fait passé, comme pour l’histoire si c’est écrit c’est que ce doit être vrai. »

Monsieur Whyte lui fit un sourire pour ne pas lui répondre et entrer dans le débat et se contenta de parler, de la croyance aveugle récompensé. C’était vrai croire au surnaturel pouvait se reprocher de la foi religieuse, on y croit ou non mais on ne peut pas prouver que l’on à raison ou tord, il faut y croire c’est tout. Avec un petit rire elle lui répliqua.

« Alors je ne doit pas encore croire assez fort…comme à l’église »

Oui sa mère l’avait forcé à assister à la messe les premières années de sa vie et c’était affreux, même les cours de catéchisme y étaient passés, mais la petite Rayne se faisait souvent gronder par le curé à qui elle rapportait les plus sage paroles de Lady Davis plutôt que de le croire lui d’autant que ses frères la soutenaient voir commençaient la controverse. Après trois convocations, leurs parents avaient céder et abandonné l’idée d’une éducation religieuse, au moins ils avaient essayé. Tout comme son prof la blonde fut déconcentré par des gloussements un peu plus loin, elle leva les yeux au ciel en se maudissant. Et voilà elle était en train de rire et rigoler avec monsieur Whyte et à cause d’elle il aurait des problèmes parce que des rumeurs stupides circuleraient à leur sujet ou du moins leur bizarre proximité.

« Non, bien au contraire, par contre je connais la petite blonde, elle fit un mouvement de tête discret et avec un sourire triste dit au brun, peut-être que je devrais vous laissez, ces filles vont vous attirez des ennuis si je continue à bavarder avec vous… »

La remarque de Miss Davis l'amusa. Combien de fois il avait eu à faire aux rumeurs que ce soit en tant qu'étudiant ou professeur! Il repensa d'ailleurs à l'une d'entre elle, mais ce n'était pas à la fac. Durant un stage dans une école primaire, il était tellement proche avec l'institutrice l'accueillant, que les rumeurs allaient de bon train! Or il ne s'était rien passé avec elle. Ils avaient sympathisé tout de suite et une véritable complicité s'était créée entre eux. D'ailleurs il était toujours en contact avec elle. Enfin bref, la situation avec Rayne Davis lui ressemblait. Cette jeune étudiante lui était sympathique et en plus elle s'intéressait aux vampires!

-Ne vous inquiétez pas pour moi. J'ai eu tellement à faire aux rumeurs qu'elles ne m'atteignent plus. Je pense cependant qu'il est temps que je rentre dans cette salle de profs pour éviter d'en créer. Je ne voudrais pas que vous ayez des soucis par ma faute car les rumeurs partent et se diffusent très vite!

Il aurait aimé continuer la discussion avec elle. Pour une fois qu'il rencontrait quelqu'un avec qui parler de "surnaturel". Il aimerait connaître ses points de vue concernant les vampires. Mais cela paraitrait bizarre tout de même: un professeur et une étudiante se rencontre accidentellement et leur discution tourne sur le surnaturel et les vampires! Il pensa même à l'inviter ailleurs pour parler de cela tranquillement. Mais qu'est ce qu'elle penserait de lui? Un prof en train de donner rencart à l'une de ses étudiante? Il ne voulait pas que ce soit le cas.
De toute façon, il la reverra et qui sait, peut être auront-ils une autre occasion d'en discuter.

-Bon et bien Melle Davis, peut être auront nous une autre occasion de continuer notre discussion. En attendant, n'oubliez pas votre exposé!dit-il en souriant.

Il se dirigea vers la porte, et la main sur la poignée, il se retourna vers elle.

-J'espère que Monsieur Wilkilson n'est pas là...Je commence à saturer avec ses algues!dit-il sur le ton de la confidence.

Monsieur Wilkilson était professeur de biologie et il se vantait d'avoir trouvé le remède miracle pour accélérer la reproduction des algues. Et James y avait le droit à chaque fois qu'il le rencontrait. Il commençait à saturer avec sa théorie. Il allait bientôt la connaître par coeur...même s'il ne comprenait pas la moitié!
A ce moment là, manque de chance, Monsieur Wilkilson sortit de la salle.

-Ah James! Comment allez vous? Vous ne devinerez jamais ce qui s'est passé cette nuit...Figurez vous que les algues...dit-il tout en amenant James vers la salle. Pendant ce temps, le professeur d'histoire tourna la tête vers l'extérieur de la salle et fit un sourire désespéré à Rayne Davis.

Puis un autre professeur ferma la porte et il eu pour seule compagnie le professeur Wilkilson et ses algues...

[fin du rp pour moi ]

Monsieur Whyte lui répondit gentiment que c’était plutôt Rayne qui allait être la cible des rumeurs plutôt que lui mais en ce qui la concernait des rumeurs avaient déjà fait les choux gras de l’école et qu’elle s’en moquait pas mal. En primaire elle avait été une fille adopter, au collège une tricheuse et au lycée une lesbienne alors la une histoire d’amour avec un prof ou autre chose c’était du gâteau. En plus pour le coup cela faisait très soap-opera et elle adorait ce genre de série débile. Parce que plus les histoires sont improbables plus elles sont intéressantes et captivantes, de vrais piège pour imbécile comme elle mais l’étudiante en était fière.

Ce qui la fâchait c’était que pour une fois qu’elle discutait tranquillement avec quelqu’un d’un sujet qui lui tenait à cœur et qu’en plus cette même personne semblait aussi très intéressé il fallait de des sottes se mettent en travers de son chemin. Rayne qui s’excluait elle même de la vie sociale faisait un effort et bam on lui mettait des bâtons dans les roues, y avait-il plus injuste et plus illogique ? Mais maintenant elle savait au moins que monsieur Whyte l’avait déjà repéré ce qui flattait bien évidement son ego et qu’en plus il pouvait papoter avec elle, dommage que cette session fut aussi courte.

« Avec plaisir, monsieur Whyte, et ne vous inquiétez pas mon exposé elle là ! »

Elle pointa son doigt sur sa tempe pour indiquer par extension son cerveau, bizarrement cette discussion lui avait donné de nombreuse idée sur son devoir et surtout la façon de la présenter. Rayne esquissa un sourire à la remarque de son professeur, maintenant elle en était sure il l’aimait bien et elle lui reparlerait aussi vite qu’elle le pourrait, oui, même si lui faudrait user de moyen peu conventionnel pour ça. Pourquoi pas son numéro de portable dans la prochaine copie qu’elle lui rendrait pour la version écrite de son exposé ou alors à l’audace un mail sur sa boite après avoir trouvé son adresse sur le registre des professeurs de la fac. C’était peut-être un peu trop téméraire pour elle mais cela valait le coup. La blonde fit un dernier signe de main et un sourire au brun qui se faisait entrainer de force dans la salle des profs puis elle reprit son chemin. Elle sortit son portable et composa le numéro de son frère, le pauvre s’il l’attendait toujours.

« Allo Martin ?! Oui je sais, désolée mais j’ai été retenue par le prof…tu es à la bibliothèque d’accord ne bouge pas j’arrive ! »

Rayne raccrocha et Remit son téléphone dans son sac, finalement ce fut une bonne journée, elle n’était pas terminée et malgré une note moyenne elle allait passer un peu de temps avec son frère adorer, elle avait fais la conversation à la prof favoris, que demander de plus ? Une suite peut-être.